Notre Académie est fière de collaborer avec des multiples partenaires. Comme durant les semaines culturelles organisées à l’Université De Montréal, l’Académie a été invitée deux années d’affilées pour présenter un aspect particulier de la culture chinoise. En effet, le Kung-fu orthodoxe traditionnel pratiqué au sein de l’Académie est fondé sur des valeurs Humanistes, qui placent l’être Humain au centre de toutes nos préoccupations.

Le Kung-fu permet aussi non seulement de démontrer les exploits de la force intérieure et extérieure, mais aussi, il s’agit d’un art pour entretenir et développer constamment sa santé et son bien-être en général. On aperçoit ici en arrière plan les nombreux kiosques des différentes activités culturelles au programme.

Le cassage des briques fait partie de nombreux exploits que les pratiquants de Kung-fu peuvent découvrir, apprendre et réaliser après un long entraînement supervisé par un Maître compétent. En somme, le cassage des briques est un aspect paradoxal et contradictoire de cet art martial chinois qu’est le Kung-fu. Effectivement, les gens se demandent toujours si les briques que cassent les démonstrateurs ne sont pas truquées.

Ainsi, pour éviter ce genre d’allusions et de commentaires, une bonne École avec ses bons Maîtres s’assurent de bien tester chaque brique qui fait partie du cassage. On la fait circuler dans la foule pour constater la véracité du matériel en plus de tester sa résistance par un démonstrateur qui grimpe par-dessus. Tout compte fait, le plus grand paradoxe réside au fait qu’il se produit un solide contact entre une matière biologique vivante, la main et une nature morte et très solide qu’est la brique. Dans un monde logique, la main doit se casser ou s’infliger une grave blessure, mais le résultat n’est pas celui-là, ce sont les briques qui sont pulvérisées. D’où l’avertissement des démonstrateurs adressé à la foule de ne jamais essayer ces techniques à la maison. Car elle nécessite un entraînement particulier afin d’éviter des accidents.